Exposition à des agents physiques
Bruits, basses fréquences sonores et infrasons
Des travaux toujours en cours ont confirmé et ont permis de quantifier les effets délétères de l'exposition au bruit des avions sur l’état de santé perçu, la santé psychologique, la gêne, la quantité et la qualité du sommeil et les systèmes endocrinien et cardiovasculaire. Ils se poursuivent pour mieux comprendre le rôle de certains facteurs (comme la gêne ou la pollution de l'air par exemple) dans les associations observées entre exposition au bruit et effets sur la santé.
Si les impacts sanitaires du bruit des transports ont été abondamment étudiés, il n’en va cependant pas de même pour d’autres sources de bruit environnemental comme les parcs éoliens, qui connaissent un développement important en France et dans de nombreux autres pays. La population riveraine de ces installations s’interroge sur les impacts sanitaires du bruit émis par les éoliennes et certains se plaignent d'une gêne importante qui serait en partie due à la nature du bruit émis qui comporte des composantes basses fréquences importantes (audibles ou non), avec une structure temporelle modulée. De nouveaux travaux sont en cours sur cette problématique.
En milieu professionnel, une matrice emplois-expositions a été développée en collaboration avec Santé publique France pour documenter le bruit lésionnel (≥ 80 dB) et le bruit lié à une fatigue auditive (entre 70 et 80 dB) pour estimer la prévalence d’exposition au bruit dans différentes populations de travailleurs.
Champs électromagnétiques (CEM)
Les médecins du travail sont confrontés de plus en plus souvent à des problèmes d’aptitude et de non-retour au travail de salariés du fait d’une hypersensibilité attribuée aux CEM dans les entreprises.